COMMUNIQUE DE PRESSE DU GEST05 : CONTINUITE DE LA SANTE AU TRAVAIL

COMMUNIQUE DE PRESSE DU GEST05 : CONTINUITE DE LA SANTE AU TRAVAIL

COMMUNIQUE DE PRESSE GEST 05 CONTINUITE DE SERVICE 30032020

Continuité de service du GEST 05 – Service de Santé au Travail des Hautes-Alpes

En raison de sa mission d’intérêt général de protection de la santé et de la sécurité des salariés, et dans l’objectif de ralentir la propagation de la pandémie, tout en garantissant la poursuite des activités indispensables à la continuité de la vie de la Nation, le GEST05, Service de Santé au Travail des Hautes-Alpes, assure la continuité de sa mission en adaptant son activité et son organisation aux risques engendrés par l’épidémie de Covid-19.

Pour ce qui est de l’organisation générale,

  • Toutes les visites peuvent, en principe, être reportées, sauf si le médecin du travail estime qu’elles sont indispensables. C’est au médecin du travail d’estimer le caractère urgent de la visite et des conditions dans laquelle elle est réalisée,
  • Une prise de contact par téléphone est préalablement nécessaire pour déterminer l’urgence et donc la tenue de cette visite.

Pour le cas particulier des salariés exerçant des activités nécessaires à la continuité de la vie de la Nation, les Services de Santé au Travail s’organisent pour réaliser les visites indispensables dans les meilleurs délais.

  • Si les visites doivent être maintenues, elles peuvent faire l’objet d’une téléconsultation lorsque cela est réalisable,
  • Si les visites doivent être maintenues physiquement, l’entreprise est informée des précautions à prendre afin de protéger au mieux salariés et professionnels de santé.

Pour toutes les entreprises en continuité d’activité, Depuis le 17 mars, le GEST05 tient une permanence téléphonique de 8H30 à 12H et de 13h30 à 17H tous les jours de la semaine.

Joignables au 04.92.51.34.23, nos personnels de santé fournissent conseils et analyses de vos Plan de Continuité d’Activité pour aider les employeurs et les salariés à maintenir leurs activités professionnelles dans les meilleures conditions de sécurité face au COVID 19.

Enfin, lorsque le médecin du travail le juge nécessaire et sur demande de l’employeur ou des salariés le GEST05 est le premier service au travail en France à se mobiliser pour pouvoir se déplacer dans l’entreprise afin d’analyser les mesures mises en place et formuler les conseils de protection nécessaire.

Philippe LECOYER, Président

Continuité du travail : Comment protéger les salariés ?

Continuité du travail : Comment protéger les salariés ?

PRÉCONISATIONS EN MILIEU DE TRAVAIL

FICHE « TRAVAIL EN CAISSE »

FICHE « CHAUFFEUR LIVREUR »

FICHE « TRAVAIL EN BOULANGERIE »

TRAVAILLEURS DU BTP : GUIDE DE L’OPPBTP

FICHE « COMMERCE DE DETAIL »

FICHE « TRAVAIL DANS UN GRARAGE »

FICHE « TRAVAIL SUR UN CHANTIER DE JARINS ESPACES VERTS

Reportez-vous également au document général « Quelles mesures l’employeur doit-il prendre pour protéger la santé de ses salaries face au virus » ?

Dans tous les cas :

  • Limiter les déplacements et les contacts
  • Le télétravail devient la règle pour les postes qui le permettent
  • Les règles de distanciation pour les emplois non éligibles au télétravail doivent impérativement être respectées : de 1 à 1,50 mètre entre les personnes
  • Les « gestes barrières » doivent être appliqués

Ici une vidéo intéressante et PEDAGOGIQUE sur les mesures de protection à adopter.

Symptômes du Covid 19 … et après ?

Symptômes du Covid 19 … et après ?

Chers adhérents, 

Depuis le passage en phase 3 de l’épidémie, ce sont les médecins généralistes qui sont en première ligne pour la prise en charge des suspicions de cas de COVID19. C’est donc vers son médecin généraliste ou vers les maisons médicales que l’on doit se tourner en cas de symptômes.

Les médecins de ville ont reçu des instructions de la direction générale de la santé et de leur instances de formation.

Ainsi, devant un appel ils doivent évaluer par téléphone la présence de critère de gravité imposant une prise en charge hospitalière en appelant le 15.

Ces critères sont une respiration rapide (plus de 22 cycles par minute), une saturation en oxygène inférieure à 90% en air ambiant, une pression artérielle systolique inférieure à 90 mm de mercure, une altération de conscience (confusion, somnolence…), une déshydratation.

Il n’y aura un test de dépistage que si présence de critère de gravité, si personnes à risque de formes graves, si femmes enceintes, si personnel soignant.

Le diagnostic se fait sur des critères cliniques exclusivement : fièvre, toux, courbatures, signes respiratoires, signes digestifs (diarrhée plus ou moins fébrile), confusion (surtout chez les personnes âgées) et la perte de gout ou d’odorats même sans rhinite…

Si les conditions de vie le permettent le confinement et les soins seront fait au domicile avec arrêt de travail de 14 jours, port de masque devant d’autres personnes, lavage des mains régulières, surveillance de la température 2 fois par jour et éventuel suivi renforcé par infirmier.

Pour l’entourage les consignes, outre le confinement, sont la surveillance de la température 2 fois par jour et la surveillance des signes respiratoires.

Théoriquement, les personnes en contact avec un cas symptomatique sont identifiées par l’ARS. Si le télétravail n’est pas possible un arrêt de travail est prescrit pour 20 jours maximum.

La guérison, et donc la levée du confinement renforcé (et la reprise des activités professionnelles éventuelles) se fera après au moins 48 heures sans fièvre, sans signe respiratoire et au moins 8 jours après le début des symptômes.

Lors de la reprise professionnelle limiter le contact avec les personnes fragiles (femmes enceintes, …) pendant au moins 7 jours et port du masque chirurgical pour les soignants.

Pour toutes questions par rapport au travail, le contact est le médecin du travail de permanence.

Restant à votre disposition,

Gérald MAGALLON, Médecin du Travail

 

Employeurs, salariés : vos questions, nos réponses

Employeurs, salariés : vos questions, nos réponses

JE SUIS SALARIE :

Quelles mesures doivent être prises si un de mes collègues est contaminé ?

Le code du travail prévoit que l’employeur doit prendre les mesures nécessaires « pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et morale des travailleurs » (article L. 4121-1 du code du travail). A ce titre, l’employeur peut être fondé à prendre des dispositions contraignantes pour assurer la protection de la santé du personnel après évaluation du risque de contagion dans l’entreprise.

Il est rappelé que la transmission du virus se fait par un « contact étroit » avec une personne déjà contaminée, notamment par l’émission de gouttelettes infectieuses lors d’éternuements ou de toux qui pénètrent dans les voies respiratoires.

Si l’un de vos collègues est dépisté positif au Covid 19, alors votre employeur doit ainsi :

– Renvoyer de suite le salarié contaminé à son domicile avec un masque et lui demander d’appeler son médecin de traitant ;

– Informer les autres salariés d’un cas possible d’infection afin qu’ils soient vigilants à l’apparition éventuelle de symptômes et qu’ils restent à domicile si c’est le cas. Il n’y a pas lieu de faire un suivi particulier des cas contacts.

Dès lors, en cas de contamination, les mesures suivantes devront être prises par votre employeur, le coronavirus pouvant probablement survivre 3 heures sur des surfaces sèches :

• équipement des personnes en charge du nettoyage des sols et surfaces avec port d’une blouse à usage unique et gants de ménage (le port d’un masque de protection respiratoire n’est pas nécessaire du fait de l’absence d’aérosolisation par les sols et surfaces) ;

• entretien des sols, privilégier une stratégie de lavage-désinfection humide de sorte que :

les sols et surfaces soient nettoyés avec un bandeau de lavage à usage unique imprégné d’un produit détergent ;

les sols et surfaces soient ensuite rincés à l’eau du réseau d’eau potable avec un autre bandeau de lavage à usage unique ;

un temps de séchage suffisant de ces sols et surfaces soit laissé ;

les sols et surfaces doivent être désinfectés avec de l’eau de javel diluée avec un bandeau de lavage à usage unique différent des deux précédents.

• les déchets produits par la personne contaminée suivent la filière d’élimination classique.

Dans ces conditions, dès lors que ces mesures sont mises en oeuvre par l’employeur – elles sont disponibles et actualisées sur la page suivante : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus – la seule circonstance qu’un collègue de travail a été contaminé ne suffit pas, sous réserve de l’appréciation souveraine des tribunaux, à considérer que je justifie d’un motif raisonnable pour exercer mon droit de retrait.

Dans le contexte actuel, dans la mesure où l’employeur a mis en oeuvre les dispositions prévues par le code du travail et les recommandations nationales (https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus) visant à protéger la santé et à assurer la sécurité de son personnel, qu’il a informé et préparé son personnel, notamment dans le cadre des institutions représentatives du personnel, le droit individuel de retrait ne peut en principe trouver à s’exercer.

JE SUIS EMPLOYEUR :

Que dois-je faire pour assurer la sécurité et la santé de mon personnel ?

Une situation d’épidémie impose une vigilance toute particulière dans l’intérêt des salariés et des entreprises. La présence des salariés nécessaires au fonctionnement de l’entreprise sera largement fonction de la capacité de l’entreprise à répondre aux inquiétudes des salariés et des assurances qui leur seront données d’être correctement protégés contre les risques spécifiques liés au virus (notamment les salariés en contact avec le public).

Le code du travail impose à l’employeur de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la protection de la santé de son personnel. A ce titre, il doit procéder à une évaluation du risque professionnel. Cette évaluation doit être renouvelée en raison de l’épidémie pour réduire au maximum les risques de contagion sur le lieu de travail ou à l’occasion du travail par des mesures telles que des actions de prévention, des actions d’information et de formation ainsi que la mise en place de moyens adaptés, conformément aux instructions des pouvoirs publics.

L’employeur doit veiller à leur adaptation constante pour tenir compte du changement des circonstances.

Cette nouvelle évaluation doit être retranscrite dans le document unique d’évaluation des risques qui doit être actualisé pour tenir compte des changements de circonstances.

Suite au passage au stade 3 de l’épidémie, le télétravail devient la norme pour tous les postes qui le permettent.

Si votre activité ne le permet pas, vous devez alors garantir la sécurité de vos salariés en repensant l’organisation du travail:

– Les règles de distanciation et les gestes barrière doivent impérativement être respectées

– Limiter au strict nécessaire les réunions :

o la plupart peuvent être organisées à distance ;

o les autres doivent être organisées dans le respect des règles de distanciation ;

– Limiter les regroupements de salariés dans des espaces réduits.

– Les déplacements non indispensables doivent être annulés ou reportés

– L’organisation du travail doit être au maximum adaptée, par exemple mettre en place la rotation des équipes.

Pourquoi et comment puis-je actualiser le document unique d’évaluation des risques ?

L’actualisation du document unique d’évaluation des risques prévue à l’article R. 4121-2 du code du travail est nécessaire du fait de l’épidémie actuelle liée au virus COVID-19. Elle permet de prévoir les mesures de prévention et de protection adéquates dont, par exemple, la mise en sécurité des installations en mode dégradé si nécessaire.

Naturellement, toute mesure le justifiant devra être répercutée vers les entreprises intervenant au sein de mon établissement dans le cadre de l’adaptation des plans de prévention qui devront également être mis à jour conformément aux dispositions de l’article R. 4513-4 du code du travail.

Certaines situations spécifiques doivent faire l’objet d’une attention particulière lors de l’actualisation de l’évaluation des risques.

A cet égard l’actualisation de l’évaluation des risques visera particulièrement à identifier les situations de travail pour lesquelles les conditions de transmission du coronavirus COVID-19 peuvent se trouver réunies. On considère de ce point de vue qu’un contact étroit avec une personne contaminée est nécessaire pour transmettre la maladie: même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre lors d’une toux, d’un éternuement ou discussion de plus de 15 minutes en l’absence de mesures de protection. Un des vecteurs privilégiés de la transmission du virus est le contact des mains non lavées. La combinaison de ces critères permettra d’identifier le risque et les mesures de prévention à mettre en œuvre.

Il ne s’agit pas de traiter exclusivement les risques directement générés par l’activité professionnelle habituelle mais également d’anticiper les risques liés à l’épidémie de coronavirus COVID-19.

Les risques nouveaux générés par le fonctionnement dégradé de l’entreprise (aménagement des locaux, réorganisation du travail, affectation sur un nouveau poste de travail, télétravail…) et ceux liés à l’exposition au virus impliquent d’actualiser le document unique d’évaluation des risques.

Source : Questions/Réponses pour les entreprises et les salariés / Direction Générale du Travail

Nous vous invitons à visiter régulièrement notre page Facebook ici : https://www.facebook.com/GEST05/

Restant à votre disposition,

Sylvain GALLERINI, Directeur Général

Que dois-je faire si…??

Que dois-je faire si…??

Qui est considéré comme une personne « à risque » ?

Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) considère que les personnes à risque de développer une forme grave d’infection à SARS-CoV-2 sont les suivantes :
• personnes âgées de 70 ans et plus (même si les patients entre 50 ans et 70 ans doivent être surveillés de façon plus rapprochée) ;
• patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV
• les malades atteints de cirrhose au stade B au moins
• les patients aux antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle, ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, chirurgie cardiaque ;
• les diabétiques insulinodépendants ou présentant des complications secondaires à leur pathologie (micro ou macro angiopathie) ;
• les insuffisants respiratoires chroniques sous oxygénothérapie ou asthme ou mucoviscidose ou toute pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale ;
• les personnes avec une immunodépression :
• médicamenteuses : chimiothérapie anti cancéreuse, immunosuppresseur, biothérapie et/ou une corticothérapie à dose immunosuppressive,
• infection à VIH non contrôlé avec des CD4 <200/mn3
• consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souche hématopoïétiques,
• atteint d’hémopathie maligne en cours de traitement,
• présentant un cancer métastasé.
• Les femmes enceintes à partir du 3e trimestre
• Les personnes présentant une obésité morbide (indice de masse corporelle > 40kg/m2 : par analogie avec la grippe A(H1N1)

Comme pour beaucoup de maladies infectieuses, les personnes souffrant de maladies chroniques (hypertension, diabète), les personnes âgées (plus de 70 ans), immunodéprimées ou fragiles présentent un risque plus élevé. Dans les cas plus sévères, la maladie peut entraîner un décès.
Quel comportement individuel adopter face au Coronavirus ?

Si je n’ai pas de symptômes et que je n’ai pas eu de contact étroit avec un cas COVID-19, j’applique les gestes barrières (je me lave les mains très régulièrement, je tousse et j’éternue dans mon coude, j’utilise des mouchoirs à usage unique, je salue sans serrer la main et j’évite les embrassades) et je réduis mes sorties au strict nécessaire : travail (si télétravail impossible), courses, médecin.

Si je n’ai pas de symptôme mais que j’ai eu un contact étroit ou je vis avec une personne malade du COVID-19 : je m’isole à domicile, je réduis strictement mes sorties sauf pour ravitaillement alimentaire, j’applique les gestes barrières (je me lave les mains très régulièrement, je tousse et j’éternue dans mon coude, j’utilise des mouchoirs à usage unique, je salue sans serrer la main et j’évite les embrassades), je prends ma température 2 fois par jour et j’auto-surveille les symptômes de la maladie, je fais du télétravail.

Si je suis un professionnel de santé ne présentant pas de symptômes mais que j’ai eu un contact avec une personne malade du COVID-19 en l’absence de mesures de protection appropriées : je m’auto-surveille en prenant ma température 2 fois par jour, j’applique les gestes barrières (je me lave les mains très régulièrement, je tousse et j’éternue dans mon coude, j’utilise des mouchoirs à usage unique, je salue sans serrer la main et j’évite les embrassades), je porte un masque sur mon lieu de travail et avec les malades, je contacte un médecin et me fait tester systématiquement en cas d’apparition de symptômes.

Si j’ai des symptômes évocateurs de COVID 19 (toux, fièvre, difficultés respiratoires) : j’appelle mon médecin traitant ou un médecin par téléconsultation, je n’appelle le 15 que si j’ai des difficultés respiratoires ou si j’ai fait un malaise, je m’isole strictement à domicile. Je me fais tester uniquement si je suis une personne fragile ou à risque, si je présente des signes de gravité, si je suis déjà hospitalisé, si je suis un professionnel de santé, si je suis une personne fragile en structure collective (EPHAD, handicap). Si je n’appartiens à aucune de ces catégories, un médecin effectue le diagnostic sur signes cliniques. Les tests en ambulatoire sont possibles.

Si je suis testé positif ou si je suis diagnostiqué cliniquement : je reste strictement à domicile, si j’ai un rendez-vous médical indispensable je porte un masque pour m’y rendre. En cas de difficulté respiratoire, j’appelle le 15. Je me fais prescrire un arrêt de travail initial d’une durée de 7 à 14 jours, entre le 6ème et le 8ème jour j’ai un avis médical, à distance, pour faire surveiller mes symptômes. En fonction de mon état je renouvelle cet arrêt pour 7 jours supplémentaires. Mon isolement sera levé 48h après la résolution complète des symptômes.

Si je suis testé négatif, je continue d’appliquer les gestes barrières (je me lave les mains très régulièrement, je tousse et j’éternue dans mon coude, j’utilise des mouchoirs à usage unique, je salue sans serrer la main et j’évite les embrassades) et je limite mes déplacements au strict nécessaire.

Si je suis un professionnel de santé et que je présente des symptômes évocateurs du COVID-19 (toux, fièvre, difficultés respiratoires) : je contacte mon médecin, le médecin de ma structure de soin ou un médecin par téléconsultation. Je n’appelle le 15 que si j’ai des difficultés respiratoires. Je m’isole strictement à domicile et je me fais tester systématiquement (les tests en ambulatoire sont possibles).
Dois-je porter un masque ?
Le port du masque chirurgical n’est pas recommandé sans présence de symptômes. Le masque n’est pas la bonne réponse pour le grand public car il ne peut être porté en permanence et surtout n’a pas d’indication sans contact rapproché et prolongé avec un malade.

Comme pour l’épisode de grippe saisonnière, ce sont les « gestes barrières » qui sont efficaces.

Quelles mesures sanitaires sont prises pour éviter les contacts?
Le 16 mars 2020, le Président de la République a décidé de prendre des mesures pour réduire à leur plus strict minimum les contacts et déplacements sur l’ensemble du territoire à compter du mardi 17 mars à 12h00, pour quinze jours minimum. Les déplacements sont interdits sauf dans les cas suivants et sur attestation uniquement pour :

• Se déplacer de son domicile à son lieu de travail dès lors que le télétravail n’est pas possible ;
• Faire ses achats de première nécessité dans les commerces de proximité autorisés ;
• Se rendre auprès d’un professionnel de santé ;
• Se déplacer pour la garde de ses enfants ou aider les personnes vulnérables à la stricte condition de respecter les gestes barrières ;
• Faire de l’exercice physique uniquement à titre individuel, autour du domicile et sans aucun rassemblement.
Les infractions à ces règles sont sanctionnées d’une amende de 135 euros ».

-Le numéro vert pour toute question des citoyens liées au coronavirus 0 800 130 000 – reste Ouvert de 24heures /24 – 7 jours/7 –

 

 

Continuité des activités : Evolution du 19 Mars 2020

Continuité des activités : Evolution du 19 Mars 2020

Chers adhérents, 

Le GEST05 s’est organisé pour réorienter la continuité de ses activités afin de vous permettre de respecter les consignes de confinement, répondre à vos questions,

MAIS AUSSI pour assurer à partir d’aujourd’hui la continuité des visites indispensables aux secteurs d’activité essentiels à la vie du pays, c’est-à-dire exclusivement : les visites d’embauche ou de reprise.

  • Ceci pour les seuls :
    Salariés des entreprises de la santé
    Salariés des entreprises du transport
    Salariés des entreprises de la logistique
    Salariés des entreprises de la distribution alimentaire
    Salariés des entreprises de l’énergie

La règle générale sera de réaliser ces visites sous forme de « téléconsultation ».

A l’appréciation du médecin du travail, certains salariés seront vus avec un contact physique direct dans des conditions de précautions adaptées (lavage des mains à l’entrée et à la sortie et remise d’un masque tant pour le professionnel de santé que pour le salarié reçu).

Toutes les autres visites sont reportées.

N’hésitez pas à nous contacter.

Restant à votre disposition,

Sylvain GALLERINI, Directeur Général