Chers adhérents,
Depuis le passage en phase 3 de l’épidémie, ce sont les médecins généralistes qui sont en première ligne pour la prise en charge des suspicions de cas de COVID19. C’est donc vers son médecin généraliste ou vers les maisons médicales que l’on doit se tourner en cas de symptômes.
Les médecins de ville ont reçu des instructions de la direction générale de la santé et de leur instances de formation.
Ainsi, devant un appel ils doivent évaluer par téléphone la présence de critère de gravité imposant une prise en charge hospitalière en appelant le 15.
Ces critères sont une respiration rapide (plus de 22 cycles par minute), une saturation en oxygène inférieure à 90% en air ambiant, une pression artérielle systolique inférieure à 90 mm de mercure, une altération de conscience (confusion, somnolence…), une déshydratation.
Il n’y aura un test de dépistage que si présence de critère de gravité, si personnes à risque de formes graves, si femmes enceintes, si personnel soignant.
Le diagnostic se fait sur des critères cliniques exclusivement : fièvre, toux, courbatures, signes respiratoires, signes digestifs (diarrhée plus ou moins fébrile), confusion (surtout chez les personnes âgées) et la perte de gout ou d’odorats même sans rhinite…
Si les conditions de vie le permettent le confinement et les soins seront fait au domicile avec arrêt de travail de 14 jours, port de masque devant d’autres personnes, lavage des mains régulières, surveillance de la température 2 fois par jour et éventuel suivi renforcé par infirmier.
Pour l’entourage les consignes, outre le confinement, sont la surveillance de la température 2 fois par jour et la surveillance des signes respiratoires.
Théoriquement, les personnes en contact avec un cas symptomatique sont identifiées par l’ARS. Si le télétravail n’est pas possible un arrêt de travail est prescrit pour 20 jours maximum.
La guérison, et donc la levée du confinement renforcé (et la reprise des activités professionnelles éventuelles) se fera après au moins 48 heures sans fièvre, sans signe respiratoire et au moins 8 jours après le début des symptômes.
Lors de la reprise professionnelle limiter le contact avec les personnes fragiles (femmes enceintes, …) pendant au moins 7 jours et port du masque chirurgical pour les soignants.
Pour toutes questions par rapport au travail, le contact est le médecin du travail de permanence.
Restant à votre disposition,
Gérald MAGALLON, Médecin du Travail